La 18ᵉ édition de la Coupe du Monde se déroule au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022. L’occasion pour la crème des joueurs de se montrer aux yeux de la planète football. Loin de l’ambition de porter quelconque jugement de valeur sur les 831 acteurs, inconnus pour certains, qui vont fouler les pelouses pendant quelques semaines, chez Les Remplaçants nous vous proposons des chiffres, des datas et des stats sur ces derniers, rien que ça.
Âges, dates de naissance, équipe la plus jeune, joueur le plus vieux…
Commençons tranquillement ce dossier par étudier les dates de naissances des joueurs. 1997 est la date la plus représentée avec 86 joueurs qui ont vu le jour au cours de cette année là. Ce qui correspond à fêter ses 25 ans en 2022. Le podium est complété par l’année 1992 (30 ans) avec 73 joueurs et par l’année 1998 (24 ans). En queue de peloton, ce sont surtout les dates extrêmes qui sont représentées avec 1982 (40 ans) qui correspond au seul Alfredo Talavera (Mexique) mais aussi 1984 (38 ans) et 1983 (39 ans). Enfin, côté jeunes, on peut constater que 6 joueurs sont nés en 2004 (18 ans) et 8 en 2003 (19 ans).
L’étude des dates de naissance, nous permet également d’établir l’âge moyen de chaque sélection. Et comme indiqué sur le graphique ci-dessous, c’est le Ghana qui se présente dans la compétition avec l’équipe la plus juvénile : 25 ans et 4 mois. Les USA et l’Equateur talonnent les baby Black Stars avec, respectivement, une moyenne à 25 ans et 7 mois et 26 ans. A contrario, l’Iran est la sélection avec la moyenne d’âge la plus élevée : 29 ans et 5 mois, suivie de près par les mexicains, 29 ans et 1 mois. L’équipe de France avec 27 ans et 1 mois de moyenne d’âge, se place dans le premier tiers et fait office de sélection plutôt jeune.
Jeunes et vieux, qui sont-ils ?
Chez les joueurs, Youssoufa Mokoko, l’attaquant allemand est tout simplement le plus jeune joueur de la compétition à 17 ans et 11 mois au coup d’envoi de la Coupe du Monde. Mais le joueur du Borussia Dortmund n’est pas le seul joueur du Mondial à avoir vu le jour en 2004, ils sont cinq autres :
▪ 🇦🇺 Garang Guol (Central Coast Mariners), né le 15/9/2004
▪ 🇪🇸 Gavi (FC Barcelone), né le 5/8/2004
▪ 🇨🇷 Jewison Bennette (Sunderland), né le 15/6/2004
▪ 🇲🇦 Bilal El Khannouss (KRC Genk), 10/5/2004
▪ 🇬🇭 Issahaku Fatawu (Sporting), né le 8/3/2004
D’autre part, ils sont 122 joueurs à être né entre 2000 et 2004, avec quelques noms déjà bien connus du grand public comme Dusan Vlahovic (2000), Gabriel Martinelli (2001), Ansu Fati (2002) ou Jude Bellingham (2003).
De l’autre côté de l’ardoise, chez les vétérans, le gardien de but du Mexique et du FC Juarez, Alfredo Talavera est le joueur le plus vieux du tournoi à 40 ans et 2 mois ! Et c’est incontestable, car il est le seul joueur à être né en 1982. L’année suivante, on retrouve cinq autres anciens :
▪ 🇨🇦 Atiba Hutchinson (Besiktas), né le 8/2/1983
▪ 🇵🇹 Pepe (FC Porto), né le 26/2/1983
▪ 🇯🇵 Eiji Kawashima (RC Strasbourg), né le 20/3/1983
▪ 🇧🇷 Daniel Alves (UNAM), né le 6/5/1983
▪ 🇳🇱 Remko Pasveer (Ajax Amsterdam), né le 8/11/1983
Chez nos amis les boomers, on dénombre pas moins de 90 joueurs nés dans les années 80, avec notamment André Ayew (1989), Kamil Grosicki (1988), Dries Mertens (1987), Yuto Nagatomo (1986), Bryan Ruiz (1985) ou encore Thiago Silva (1984).
Né en début d’année : favorisé ?
Enfin, pour terminer sur l’analyse des âges et des dates de naissance, il est intéressant de se pencher sur la période de l’année où les joueurs sont nés. On le sait, et on le constate très souvent dans les compétitions de jeunes, les joueurs qui ont vu le jour en début d’année sont (très) majoritaires. Mais qu’en-est-il pour la plus grande compétition internationale de football pour ‘adultes’ ?
Les mois de janvier, février et mars sont les plus représentés avec respectivement 96, 90 et 78 joueurs nés lors de ces périodes. Octobre, juillet et décembre comptent eux le moins de naissance avec 52, 53 et 59. Le premier trimestre pèse pour 31,8% parmi les naissances, suivent ensuite, logiquement, le deuxième (24,9%), le troisième (22,7%) et le dernier trimestre (20,6%). Enfin pour être complet, ils sont 56,7% des joueurs à être nés dans les six premiers mois de l’année. La tendance est donc bien moins prégnante que dans les compétitions de jeunes, mais elle reste tout de même marquée.
Pays et villes de naissance, la France en tête d’affiche
On l’a vu passer, ce tweet qui évoquait que 137 joueurs allaient participer à la Coupe du Monde sous des couleurs différentes de celles de leur pays de naissance.
Allons plus loin. A commencer par les villes de naissance les plus représentées. Et dans cette catégorie, logiquement, les capitales sont imbattables. On retrouve Accra (Ghana) et Montevideo (Uruguay) en haut de l’affiche avec 11 joueurs chacune. Suivent Doha (Qatar) et San José (Costa Rica) avec 10 naissances entre leurs murs. Enfin viennent Paris et Londres qui donnent 9 joueurs chacune. Parmi les londoniens, ils ne sont que 3 à représenter l’Angleterre et parmi les parisiens ils sont 5 à évoluer chez les Bleus.
Point insolite, ils seront 5 joueurs originaires du Soudan à participer au Mondial, dont 4 sont nés à Khartoum et jouent pour le Qatar (Barsham, Madibo, Khoder et Almoez Ali). Le dernier est le très jeune Garang Kuol, né en 2004 dans un camp de réfugiés en Egypte et qui défendra les couleurs de l’Australie, un pays qui a accordé le droit d’asile à ses parents en 2006.
Prenons un peu de recul et analysons les pays de naissance, dont voici le top 10 :
▪ 🇫🇷 France, 60 joueurs, dont 37 qui jouent pour d’autres sélections
▪ 🇬🇧 Angleterre, 42 joueurs, dont 17 qui jouent pour d’autres sélections
▪ 🇩🇪 Allemagne, 31 joueurs, dont 7 qui jouent pour d’autres sélections
▪ 🇪🇸 Espagne, 31 joueurs, dont 7 qui jouent pour d’autres sélections
▪ 🇧🇪 Belgique, 30 joueurs, dont 5 qui jouent pour d’autres sélections
▪ 🇳🇱 Pays-Bas, 30 joueurs, dont 5 qui jouent pour d’autres sélections
▪ 🇦🇷 Argentine, 29 joueurs, dont 3 qui jouent pour d’autres sélections
▪ 🇧🇷 Brésil, 29 joueurs, dont 3 qui jouent pour d’autres sélections
▪ 🇨🇭 Suisse, 27 joueurs, dont 3 qui jouent pour d’autres sélections
▪ 🇩🇰 Danemark, 26 joueurs, dont 1 qui joue pour une autre sélection
Analysons de plus près le cas de la France. Nous venons de le voir, il sont 60 joueurs à être nés dans l’hexagone, dont 29 en Île-de-France, à participer à la Coupe du Monde. Parmi eux, 37 ne joueront pas pour les Bleus. Les pays représentés sont les suivants :
▪ 🇹🇳 Tunisie, 10 joueurs
▪ 🇸🇳 Sénégal, 9 joueurs
▪ 🇨🇲 Cameroun, 8 joueurs
▪ 🇬🇭 Ghana, 4 joueurs
▪ 🇲🇦 Maroc, 2 joueurs
▪ 🌍 Allemagne, Espagne, Portugal et Qatar, 1 joueur
Enfin, pour terminer voici la part des joueurs nés dans le pays qu’ils vont représenter lors du tournoi. Quatre nations comptent 100% d’acteurs nés sur leur terres : l’Arabie Saoudite, la Corée du Sud, le Brésil et l’Argentine. De l’autre côté du classement, le Maroc (46%), la Tunisie, le Sénégal et le Qatar (54%) sont les sélections qui comptent le moins de joueurs nés au pays.
Clubs et divisions
La surprise Al-Sadd
Le Bayern Münich (en comptant Sadio Mané, incertain encore à l’heure d’écrire ces lignes) est le club qui envoie le contingent de joueurs le plus important pour la compétition avec 17 joueurs. Le suivent de très près deux autres mastodontes du Vieux-Continent en la personne du FC Barcelone et Manchester City avec 16 joueurs chacun. Vient ensuite l’étonnant club qatari Al-Sadd SC avec 15 joueurs, dont 13 pour la seule sélection du Qatar. Parmi les noms habituels, on peut noter aussi la présence d’Al-Hilal SFC (Arabie Saoudite, 12 joueurs) mais aussi de Brighton, du FC Bruges et du Stade Rennais (8 joueurs).
Côté français, ça donne quoi ?
Sans surprise, le Paris Saint-Germain est le club français qui compte le plus de joueurs présents à la compétition avec 11 joueurs. Le Stade Rennais est représenté, lui, par 8 éléments dont Lovro Majer (Croatie), Joe Rodon (Pays de Galles) ou Alfred Gomis (Sénégal). Viennent ensuite l’AS Monaco avec 6 joueurs dont Takumi Minamino (Japon) ou Breel Embolo (Suisse) puis l’Olympique de Marseille avec 5 joueurs dont Pape Gueye (Sénégal) notamment. Enfin, le Racing Club de Lens avec 3 joueurs dont Loïs Openda (Belgique).
Championnats : la Premier League toute puissante
La Premier League est le championnat le plus représenté, et de loin, avec un wagon de 133 joueurs présents lors du tournoi. Le mastodonte britannique est suivi par un quatuor, presque logique, composé de la Liga (83 joueurs), la Bundesliga (78 joueurs), la Serie A (68 joueurs, sans la présence de la sélection italienne !) et enfin la Ligue 1 avec 55 joueurs. On retrouve ensuite la Major League Soccer (36 joueurs) et deux championnats du Golfe avec la Saudi Premier League et la Qatar Stars League, 33 joueurs à eux deux. A noter la présence du Championship (D2 anglaise) en 9ème position.
Un élément important à analyser est la part des joueurs qui évoluent dans le pays de leur sélection. A cet égard, l’Arabie Saoudite et le Qatar sont les deux seules sélections qui comptent l’intégralité de leurs joueurs dans les championnats locaux. L’Angleterre, habituée des hauteurs de ce classement, complète le podium avec 25 joueurs sur 26 à évoluer au pays (seul Jude Bellingham joue à l’étranger). A l’autre bout du classement, on distingue le Sénégal dont aucun joueur n’évolue au pays. La Serbie et l’Argentine ne comptent elles qu’un seul joueur dans leurs championnats locaux (Franco Armani, River Plate et Strahinja Erakovic, Etoile Rouge de Belgrade).
Clubs et pays formateurs : Barça, Ajax et encore… la France
Au rayon des clubs formateurs, il y a un graphique que ne renierait pas l’immense Johan Cruyff. L’Ajax Amsterdam et le FC Barcelone squattent la première marche du podium en ayant enfanté chacun 10 joueurs (possibilité de monter à 11 pour le Barça, si Baldé est appelé en remplacement de Gaya). On retrouve par la suite, trois clubs plus ‘exotiques’ mais pas moins importants avec 9 joueurs chacun : Al-Sadd (Qatar), Independiente del Valle (Equateur) et le Deportivo Saprissa (Costa Rica). Et enfin, notons la présence habituelle de clubs formateurs historiques comme Anderlecht, le Sporting ou le Dinamo Zagreb.
Au niveau des pays formateurs, sans surprise, on retrouve deux nations ex-aequo : la France et l’Angleterre avec 64 joueurs passés par leurs académies. Voici le top 10 des pays formateurs :
▪ 🇫🇷 France, 64 joueurs
▪ 🇬🇧 Angleterre, 64 joueurs
▪ 🇪🇸 Espagne, 39 joueurs
▪ 🇩🇪 Allemagne, 37 joueurs
▪ 🇳🇱 Pays-Bas, 32 joueurs
▪ 🇦🇷 Argentine, 29 joueurs
▪ 🇧🇷 Brésil, 28 joueurs
▪ 🇧🇪 Belgique, 27 joueurs
▪ 🇵🇹 Portugal, 27 joueurs
▪ 🇸🇦 Arabie Saoudite, 26 joueurs
Enfin, nul besoin d’un graphique, car peu d’intérêt visuel de le représenter, mais il est bon de noter que 3 pays comptent en leur sein, 100% de joueurs formés localement : le Brésil, le Japon et l’Arabie Saoudite. A l’autre bout du classement, c’est le Pays de Galles (9 joueurs), le Maroc et le Cameroun (11 joueurs) qui dénombrent le moins d’éléments formés dans les académies locales de leurs pays.
Expérience, sélections et matchs de Coupe du Monde
En classant les nations par nombre médian de sélections par joueur, on peut ‘estimer’ de façon schématique le vécu international global de chacune d’entre elles. Et surprise, c’est le pays hôte le Qatar qui truste la première place avec 48 sélections. Suit la Belgique, qui présente un effectif expérimenté avec 6 joueurs à plus de 100 sélections. Pour compléter le podium c’est le Mexique qui s’installe sur la troisième place avec un nombre médian de 36 sélections.
A l’autre bout du classement, c’est l’évident Ghana, la plus jeune équipe du tournoi. Les Black Stars proposent seulement 8,5 sélections. Ensuite, nous retrouvons l’Australie avec 11 sélections et… l’équipe de France avec un tout petit 13 sélections. Les Bleus se présentent au Qatar avec un effectif coupé en deux en termes d’expérience internationale avec des monstres sacrés (Lloris, Giroud, Griezmann, Varane) et des très frais novices (Disasi, Konaté, Kolo Muani ou Fofana, 6 sélections à eux quatre réunis).
Cristiano Ronaldo est le joueur qui se présente au Qatar avec le plus de sélections sur son CV, au nombre impressionnant de 191. Le podium est complété par le mexicain Andrés Guardado (179 sélections) et Lionel Messi (164 sélections). Nous dénombrons pas moins de 53 joueurs avec 100 sélections et plus au compteur. A l’inverse, ils sont 24 joueurs à avoir été sélectionnés et ne comptant aucune apparition internationale dont Axel Disasi (France), Xavi Simmons (Pays-Bas) ou Youssoufa Moukoko (Allemagne).
Autre indicateur assez intéressant, ce sont les nations qui comptent le plus de joueurs ayant déjà joué au moins un match de Coupe du Monde. Ils sont d’ailleurs 224 dans ce cas précis. Et ici encore, on retrouve en haut du classement la Belgique et l’Iran avec 14 joueurs chacun.
Ils sont d’ailleurs 60 joueurs à avoir inscrit au moins un but en Coupe du Monde. La Belgique, encore, présente 7 joueurs, la France 5 (Griezmann, Mbappé, Giroud, Varane et Pavard) et l’Uruguay 4 joueurs.
En complément, voici les joueurs qui comptent le plus de matchs et le plus de buts en Coupe du Monde avant cette édition 2022 :
▪ 🇦🇷 Lionel Messi, 19 matchs
▪ 🇵🇹 Cristiano Ronaldo, 17 matchs
▪ 🇩🇪 Thomas Müller, 16 matchs
▪ 🇺🇾 Fernando Muslera, 16 matchs
▪ 🇩🇪 Manuel Neuer, 16 matchs
▪ 🇫🇷 Hugo Lloris, 14 matchs
▪ 🇺🇾 Edinson Cavani, 14 matchs
▪ 🇺🇾 Diego Godin, 14 matchs
▪ 🇦🇷 Angel di Maria, 13 matchs
▪ 🇺🇾 Luis Suarez, 13 matchs
▪ 🇪🇸 Sergio Busquets, 13 matchs
▪ 🇩🇪 Thomas Müller, 10 buts
▪ 🇵🇹 Cristiano Ronaldo, 7 buts
▪ 🇺🇾 Luis Suarez, 7 buts
▪ 🇦🇷 Lionel Messi, 6 buts
▪ 🇧🇷 Neymar, 6 buts
▪ 🇬🇧 Harry Kane, 6 buts
▪ 🇺🇾 Edinson Cavani, 5 buts
▪ 🇧🇪 Romelu Lukaku, 5 buts
▪ 🇭🇷 Ivan Perisic, 5 buts
Et enfin, il reste 15 joueurs qui ont eu la chance et l’honneur d’avoir été sacrés champions du monde. Les logiques Bleus, au nombre de 10 : Griezmann, Mbappé, Giroud, Varane, Pavard, Lloris, Lucas Hernandez, Ousmane Dembélé, Steve Mandanda et Alphonse Areola. Les Allemands sacrés en 2014 : Thomas Müller, Mario Götze, Manuel Neuer et Matthias Ginter. Et le dernier rescapé de l’épopée espagnole de 2010, le milieu de terrain Sergio Busquets.
Ici, on juge sur le physique
Une Coupe du Monde, c’est aussi l’occasion de voir différents football s’opposer, mais aussi et surtout de ‘voir’ les footballeurs du monde entier, avec des spécificités techniques et physiques.
Pour commencer, voici les joueurs les plus grands du tournoi :
▪ 🇳🇱 Andries Noppert, 2m03 (Pays-Bas, gardien)
▪ 🇷🇸 Vanja Milinkovic-Savis, 2m02 (Serbie, gardien)
▪ 🇧🇪 Thibault Courtois, 2m (Belgique, gardien)
▪ 🇬🇧 Nick Pope, 1m98 (Angleterre, gardien)
▪ 🏴 Wayne Hennessey, 1m98 (Pays de Galles, gardien)
▪ 🇸🇳 Pape Abou Cissé, 1m98 (Sénégal, défenseur)
▪ 🇦🇺 Harry Souttar, 1m98 (Australie, défenseur)
▪ 🇳🇱 Wout Weghorst, 1m97 (Pays-Bas, attaquant)
▪ 🇪🇸 Robert Sanchez, 1m97 (Espagne, gardien)
▪ 🇯🇵 Daniel Schmidt, 1m97 (Japon, gardien)
▪ 🇧🇪 Koen Casteels, 1m97 (Belgique, gardien)
Puis, les joueurs les plus petits du tournoi :
▪ 🇲🇦 Ilias Chair, 1m58 (Maroc, milieu)
▪ 🇬🇭 Tariq Lamptey, 1m63 (Ghana, défenseur)
▪ 🇨🇲 Collins Fai, 1m65 (Cameroun, défenseur)
▪ 🇺🇾 Lucas Torreira, 1m66 (Uruguay, milieu)
▪ 🇯🇵 Yuki Soma, 1m66 (Japon, attaquant)
▪ 🇲🇽 Andrés Guardado, 1m67 (Mexique, milieu)
▪ 🇲🇽 Uriel Antuna, 1m67 (Mexique, attaquant)
▪ 🇦🇷 Papu Gomez, 1m67 (Argentine, milieu)
▪ 🇸🇳 Nampalys Mendy, 1m67 (Sénégal, milieu)
▪ 🇺🇾 Nicolas De la Cruz, 1m67 (Uruguay, milieu)
Tailles médianes
Pour les tailles médianes, trois équipes se distinguent en haut du classement : la Serbie qui culmine à 1m88, la Belgique et le Danemark qui atteignent 1m87. A l’inverse, l’Arabie Saoudite et l’Equateur sont à 1m78 et le Ghana à 1m79. Ce sont d’ailleurs les trois seules nations dont la taille médiane est inférieure à 1m80. L’équipe de France, elle, est en 7ème position avec 1m86. Enfin, la taille médiane des 831 joueurs qui participent à la Coupe du Monde est à 1m83.
Pour clore le chapitre sur la taille des joueurs, il est bon de noter que seulement 35 joueurs parmi les 871 sélectionnés, mesurent 1m70 et moins. Mais parmi eux, on retrouve Nampalys Mendy (1m67), Raheem Sterling (1m70) et un certain Lionel Messi (1m70).
Quelques infos insolites
Simon Ngapandouetnbu (Cameroun, gardien) est le seul joueur qui débarque dans la compétition en n’ayant jamais disputé la moindre minute en professionnel. Il évolue actuellement en réserve à l’Olympique de Marseille.
Si Lucas et Théo Hernandez vivent une belle histoire en participant entre frères à la Coupe du Monde, il ne sont néanmoins pas les seuls sur ce tournoi. En effet, les ghanéens André et Jordan Ayew, les serbes Vanja et Sergej Milinkovic-Savic et enfin les frères Williams (Inaki pour le Ghana et Nico pour l’Espagne) sont les trois autres fratries à avoir cette chance.
Les prénoms les plus courants sont : Mohammed (10), Daniel (9), Nicolas (8), Ali (7) et Christian (6).
Les données récoltées sur les 871 joueurs sont arrêtées au 17 novembre 2022. Elles peuvent contenir des erreurs car le travail est manuel (et bénévole) et sont tributaires des éventuels forfaits de dernière minute. Les données collectives ou globales ne seront pas/peu affectées dans le cadre de remplacements et modification des listes jusqu’au 20 novembre.
